Simon Auscher - Cuisine Playground

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SOUPE TOM YUM

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C’est presque la vraie recette.

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Simon Auscher
mai 06, 2025
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SOUPE TOM YUM
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On enchaîne vite, parce qu’il faut manger quand on a faim. Aujourd’hui, c’est une super dîner léger. Il y a des recettes qu’on chérit pour leur simplicité, et d’autres pour leur intensité. Et parfois, il arrive que les deux se rejoignent dans un même bol fumant. C’est exactement ce qui se passe avec ma version de la soupe Tom Yum : une poignée d’ingrédients bien choisis, vingt minutes de cuisson à peine, et à l’arrivée, un bouillon qui déborde de saveurs. Il suffit d’un seul parfum pour que ça commence à voyager – ici, ils débarquent tous en escadrille.

Cette soupe, c’est un concentré d’arômes en liberté : le kaffir, la citronnelle, le gingembre, le piment, le lait de coco… Tout ce petit monde se rassemble, infuse vite, parle fort, et donne l’impression qu’on a mis des heures à mijoter. Mais en vrai, c’est une affaire de vingt minutes, montre en main. Pendant ce temps-là, le bouillon se construit, les légumes s’attendrissent, les crevettes s’installent, et toi, tu respires déjà les effluves de l’Asie du Sud-Est.

Évidemment, ce n’est pas la recette traditionnelle à la lettre. J’ai pris quelques libertés, notamment côté légumes : des courgettes, des carottes, des haricots verts... Ce n’est pas canonique, mais c’est ce que j’avais sous la main, et j’avais envie de quelque chose de plus généreux, de plus complet. L’esprit est là, les bases sont respectées, et le plaisir, lui, est bien réel.

Ce qui est étonnant, c’est à quel point ce plat peut être nourrissant sans être lourd. Grâce à la richesse naturelle du lait de coco, à la densité des légumes, à la protéine maigre des crevettes, tu te retrouves avec un repas complet, chaud, parfumé, et franchement rassasiant. C’est le genre de bol qu’on finit à la cuillère et qu’on racle jusqu’à la dernière goutte.

Et pourtant, à aucun moment tu ne sens que tu es en train de "travailler". Pas de sauce à réduire, pas de cuisson longue, pas de four à surveiller. Juste un bouillon qui infuse pendant que tu coupes deux-trois trucs, puis tout s’enchaîne en douceur. C’est une cuisine presque passive, mais avec une récompense immédiate et spectaculaire.

Il y a des soirs où on a besoin de ça : quelque chose de réconfortant, mais qui secoue un peu le quotidien. Cette Tom Yum revisitée, c’est un plat qui te prend par la main pour t’emmener loin, alors que tu n’as pas bougé de ta cuisine. Une demi-heure plus tard, tu es repu, content, et presque un peu fier de n’avoir rien fait — ou presque.

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