J’en parle peu, mais en moi sommeille un cuisto écolo.
Toujours à l’affût d’une idée pour transformer ou remodeler un reste de recette. Parfois à deux doigts de m’embrouiller avec mon épouse lorsqu’elle se débarrasse d’un tupperware qui -je l’admets- avait un peu trop trainé.
Par contre, je ne me pose jamais en donneur de leçons. Je considère qu’en 2023, si un adulte lettré se fiche du fait que la tomate a une saison, c’est peut être qu’il a ses raisons. Je pense qu’il est plus intéressant de prendre du temps pour l’expliquer aux enfants, que de se fatiguer à sermonner les récalcitrants.
Ceci étant dit, l’idée de la recette d’aujourd’hui -si vous ne l’aviez pas encore compris- est de donner une seconde vie, à ces petites choses qui n’inspirent pas et ne donnent plus envie.
Pour ma précédente recette, j’ai utilisé quelques feuilles et fanes de navets, mais trop peu. Et comme vous vous en doutez, il me fallait une idée pour éviter de les gâcher. A côté, il me restait un cédrat, parfaitement zesté, mais légèrement desséché, et dans le frigo, une mini conserve de tomate concentrée aux bords croûtés.
Trouver le point commun entre ces trois-là, relevait de l’exploit. Je n’ai d’ailleurs toujours pas trouvé la recette, et si jamais quelqu’un lisant ce texte a une idée à me suggérer, je le prie de bien vouloir se dénoncer.
La seule option qui me soit venue à l’esprit, est de transformer ces éléments fatigués en sels parfumés et colorés, parfaits pour embellir n’importe quel beurre accompagnant des petits radis et une miche de pain au levain.
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