Merci.
C’est le premier mot qui me vient. Merci pour l’accueil que vous avez réservé à cette série. Vos messages, vos questions, vos encouragements, vos idées… tout ça me donne une énergie de fou. Et ça me fait aussi sourire, parce que manifestement, on est nombreux dans le même bateau. J’avais un peu hésité avant de lancer ce thème, me demandant si j’en avais vraiment la légitimité. Après tout, je ne suis ni nutritionniste ni naturopathe. Ce que je partage ici, ce sont mes observations, mes astuces, mon expérience — rien de breveté, mais sans doute un peu éprouvé.
Parmi toutes les suggestions reçues, l’une m’a particulièrement parlé : « Tu pourrais nous dire combien ça fait de calories, cette recette ? » Et pourquoi pas ? Ce n’est pas si compliqué. Ce n’est pas une obsession non plus, mais dans le cadre d’une série où l’on cherche à perdre un peu de poids tout en gardant du plaisir à table, ça a du sens. Et parfois, ça permet d’ouvrir la porte à des explications intéressantes sur certains produits et sur les choix qu’on fait.
Alors pour commencer, on fait simple. Une salade. Mais pas une salade triste, trois feuilles de mâche et un filet d’huile. Non. Une salade avec du croquant, de la couleur, du goût — et des œufs. Parce que si vous me suivez depuis un moment, vous savez : j’ai une passion pour les œufs. Pour moi, c’est LA protéine parfaite. Complète, accessible, ultra rapide à cuisiner, et puis ce jaune coulant… qui transforme n’importe quel plat en instant de grâce.
Donc oui, il y aura des œufs. Beaucoup. Souvent. Ici, ils arrivent dès la première recette. Mollets, un peu tièdes, ils viennent napper une assiette pleine de légumes croquants et de pommes de terre fondantes. Car oui, pour moi, une salade, si elle ne cale pas un minimum, ne suffit pas. Et la pomme de terre est parfaite pour ça : rassasiante, douce, légère (quand elle est simplement cuite à l’eau), et très facile à intégrer. C’est de loin le féculent le plus raisonnable qu’on puisse mettre dans une salade.
Cette salade, d’ailleurs, c’est aussi une histoire d’astuces. L’idée, c’est de ne pas se compliquer la vie : une seule casserole, un timing un peu malin, pas de cuisson dans tous les sens. On fait tout en même temps ou presque, on assemble, on assaisonne, et c’est prêt. Pas besoin de bloquer un dimanche après-midi pour bien manger, ni de transformer sa cuisine en champ de bataille.
Et la sauce ? Parce que souvent, c’est là que tout bascule. Trop grasse, trop sucrée, trop lourde… Ici, j’ai opté pour une vinaigrette légère et vive, avec un peu de moutarde, de l’acidité, peu d’huile. Le goût vient des assaisonnements, pas des graisses. Et comme je vous le montrerai un peu plus bas, ce sont justement ces détails qui font toute la différence sur le plan calorique.