Cela fait maintenant dix jours que j’ai lancé ma Mission « -5 kg » et il est temps de faire un petit point d’étape. Le verdict de la balance est plutôt motivant : 82 kg ce matin, soit 3 kg de moins qu’au départ. Sur le papier, c’est encourageant. Mais si vous me suivez, vous savez que je ne suis pas du genre à me fier aveuglément aux chiffres. Le poids, c’est un indicateur parmi d’autres. Il bouge en fonction de plein de paramètres : l’eau qu’on retient, la masse musculaire qu’on gagne ou perd, le niveau de glycogène dans les muscles… Bref, ces 3 kg en moins, ce n’est pas forcément 3 kg de gras envolés. Mais c’est un signal que quelque chose bouge, et ça, c’est déjà précieux.
Au-delà du chiffre, il y a surtout ce que je vois dans le miroir et ce que je ressens dans mon corps. Le ventre qui se dégonfle un peu, les traits qui s’affinent, et surtout une énergie qui revient, plus stable. Ce sont ces petits marqueurs-là qui me confirment que les efforts que je fais depuis dix jours portent leurs fruits. Et ce n’est pas seulement une question d’apparence : je me sens plus léger, plus dynamique, et même pendant mes séances de sport, je sens que le corps répond mieux.
Côté méthode, j’ai misé sur une règle simple : zéro alcool, zéro sucre ajouté, et des glucides en quantités maîtrisées — surtout sous forme de fruits (j’ai trouvé refuge dans les fraises), un peu de riz ou quelques pommes de terre par-ci par-là. Pas de privation extrême, mais une vraie discipline. L’idée, c’est de manger pour nourrir le muscle et assécher un peu ce qui dépasse, tout en restant dans le plaisir.
Exemple parfait : ma salade de haricots verts au tahini, qui coche toutes les cases. Elle est devenue un petit rituel ces derniers jours :
250 g de haricots verts cuits à l’anglaise pendant 4 munutes, pour qu’uls restent croquants.
1 cuillère à soupe de tahini, le jus d’un citron bien pressé, une grosse poignée d’herbes fraîches (aneth, menthe, coriandre), du sel, du poivre et du paprika fumé.




On mélange le tout pendant que les haricots sont encore tièdes pour que la sauce enrobe bien. Simple, frais, et diablement bon.




Côté activité, j’ai repris un rythme plus sérieux et surtout plus varié. Du renforcement musculaire, un peu de cardio, beaucoup de marche… et j’ai aussi renoué avec la course à pied. Et franchement, ça fait un bien fou. Au début, j’appréhendais un peu — peur d’être essoufflé, peur de forcer trop vite — mais finalement, les sensations sont vite revenues. Et cette sensation d’être dehors, de respirer à fond, de sentir le corps qui se réactive, c’est presque aussi satisfaisant que les kilos qui descendent sur la balance.

Et parfois, il y a des écarts. Mais ça fait aussi partie du jeu. Je vous raconte une petite anecdote : un midi, après une grosse séance de sport où j’avais vraiment tout donné, je suis sorti de la salle avec une envie furieuse… de burger. Alors j’ai écouté cette envie : je me suis fait un énorme bacon cheeseburger avec des frites, bien généreux. Pas forcément « Mission -5 kg compatible » sur le papier, mais ça m’a fait du bien, et je n’ai pas culpabilisé. Le soir même, pour calmer un peu le jeu, j’ai préparé une minestrone maison, une soupe pleine de légumes, simple et nourrissante. Et c’est cet équilibre-là que je cherche : savoir jongler entre les plaisirs et les repas plus légers pour garder le cap sans frustration (la recette vous attend plus bas).
Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir à quel point le mental suit quand on aligne les actions. Au début, on doute toujours un peu. Est-ce que ça va marcher ? Est-ce que je vais tenir ? Mais au fil des jours, quand les sensations reviennent et que le corps commence à envoyer des signaux positifs, la motivation monte en flèche. Et ça devient plus facile de dire non aux écarts superflus ou de trouver l’énergie pour aller s’entraîner, même quand on n’en a pas trop envie.
Alors bien sûr, je sais que la suite ne sera pas forcément aussi rapide. Les premiers kilos sont souvent les plus faciles à perdre, parce qu’on vide les réserves de glycogène et qu’on dégonfle un peu. Mais ce qui compte, c’est que la dynamique est lancée. Le vrai défi, ce sera d’installer ces nouvelles habitudes sur la durée et d’aller chercher la perte de gras plus profonde sans casser la machine.
En résumé, ces dix premiers jours m’ont rassuré sur le fait que la stratégie fonctionne. Le poids baisse, le corps réagit, et le moral est bon. La suite ? Continuer sur cette lancée, affiner encore un peu l’approche, et surtout garder le cap sans se précipiter. Parce que la vraie victoire, ce n’est pas seulement de perdre 5 kg, c’est de retrouver un équilibre durable. Et c’est bien ça, la mission.
Pour 4 personnes
2 litres de bouillon de légumes
2 carottes (env. 180 g)
2 petites courgettes (env. 150 g)
120 g de haricots verts
150 g de petits pois écossés
4 branches d’estragon
1 croûte de parmesan (~30 g)
30 g de parmesan râpé
10 cl de vinaigre de cidre
Sel
Procédé
Réchauffer le bouillon avec 2 branches d’estragon et la croûte de parmesan. Laisser infuser 10–15 min à frémissement doux.
Retirer l’estragon et la croûte.
Ajouter les carottes, les courgettes et les haricots verts coupés en petits morceaux. Cuire 15 min à petits frémissements. P,ppp
Ajouter les petits pois deux minutes avant la fin.
Hors du feu, incorporer les 2 branches d’estragon restantes, le parmesan râpé et le vinaigre de cidre. Saler si besoin.
CALCUL CALORIQUE - POUR 4 PORTIONS
Légumes : ~280 kcal
Croûte de parmesan : ~130 kcal
Parmesan râpé : ~130 kcal
Bouillon + vinaigre : négligeables
Total : ~540 kcal pour toute la soupe → 135 kcal par bol
[NOTES NUTRITIONNELLES]
Très peu de gras, zéro sucre ajouté
Les petits pois apportent de la douceur et des protéines végétales
Le parmesan donne du sel, du gras, du relief
L’estragon infusé puis ajouté frais donne deux couches de parfum
Le vinaigre de cidre : un trait d’acide qui resserre tous les goûts
ENGLISH
It’s now been ten days since I kicked off my “-5 kg Mission,” and it feels like the right time for a little progress check. The verdict on the scale is pretty encouraging: 82 kg this morning, which is 3 kg down from where I started. On paper, that’s motivating. But if you’ve been following me, you know I’m not the type to blindly trust numbers. Weight is just one indicator among many. It fluctuates depending on lots of factors: water retention, muscle mass gained or lost, glycogen levels in the muscles… So, those 3 kg down aren’t necessarily 3 kg of fat gone. But it’s a sign that something is shifting — and that, in itself, is valuable.
Beyond the number, it’s really about what I see in the mirror and what I feel in my body. My stomach has deflated a little, my features are looking sharper, and most importantly, my energy feels steadier. These little markers confirm that the efforts I’ve been putting in over the past ten days are paying off. And it’s not just about appearance: I feel lighter, more dynamic, and even during my workouts, I can tell my body is responding better.
As for my method, I’ve stuck to a simple rule: zero alcohol, zero added sugar, and carbs in controlled amounts — mostly from fruits, a bit of rice, or the occasional potato here and there. No extreme deprivation, but real discipline. The idea is to eat in a way that feeds the muscle and trims off the excess, while still keeping things enjoyable. A perfect example? My green bean salad with tahini, which checks all the boxes. It’s become a little ritual these past few days:
250g of green beans, cooked until just tender
1 tablespoon of tahini
The juice of one freshly squeezed lemon
A big handful of mixed fresh herbs (dill, mint, coriander)
Salt and pepper
Mix it all together while the beans are still warm so the dressing coats everything nicely. Simple, fresh, and satisfying without weighing you down.
On the activity side, I’ve gotten back into a serious — and above all, varied — routine. Strength training, a bit of cardio, lots of walking… and I’ve also picked up running again. And honestly, it feels amazing. At first, I was a bit hesitant — worried I’d be out of breath or push too hard too soon — but the good sensations came back quickly. And that feeling of being outside, breathing deeply, and feeling my body switch back on? It’s almost as rewarding as seeing the scale go down.
And sometimes, there are slip-ups. But that’s part of the process too. Let me tell you a little story: one afternoon, after a heavy gym session where I really went all out, I left the gym with a huge craving… for a burger. So, I gave in to that craving: I made myself a massive bacon cheeseburger with fries, nice and indulgent. Not exactly “-5 kg Mission-approved” on paper, but it felt good, and I didn’t beat myself up about it. That same evening, to balance things out a bit, I made a homemade minestrone, a simple, veggie-packed soup that’s light but still nourishing. And that’s really the balance I’m aiming for: knowing how to juggle between indulgent moments and lighter meals to stay on track without frustration.
Here’s my go-to version of that minestrone:
1 onion, diced
2 cloves of garlic, minced
2 carrots, diced
2 stalks of celery, diced
2 zucchinis, diced
A handful of green beans, chopped
1 can of diced tomatoes (400g)
1 liter of vegetable broth
A handful of small pasta or cooked beans (optional)
A few leaves of basil, torn
Salt, pepper, and a drizzle of good olive oil
Sauté the onion, garlic, carrot, and celery in a bit of olive oil until softened. Add the zucchinis and green beans, cook for another few minutes, then pour in the tomatoes and broth. Let it simmer until all the veggies are tender. Finish with basil, adjust seasoning, and serve with a touch of olive oil. Comforting, hydrating, and perfect for calming things down after a big lunch.
What’s interesting too is seeing how much your mindset shifts when your actions start lining up. At first, you always have doubts. Is this going to work? Am I going to stick with it? But as the days go by, when the good sensations return and your body starts sending positive signals, motivation shoots up. And it becomes easier to say no to unnecessary slip-ups or to find the energy to get your workout in, even when you’re not really feeling it.
Of course, I know the next phase won’t necessarily go as fast. The first kilos are often the easiest to lose because you’re depleting glycogen stores and shedding some water weight. But what matters is that the momentum is there. The real challenge will be to lock these new habits in for the long haul and to go after that deeper fat loss without breaking the machine.
All in all, these first ten days have reassured me that the strategy is working. The weight is coming down, my body’s reacting well, and my morale is strong. Next step? Keep riding this wave, fine-tune my approach a little more, and, above all, stay the course without rushing. Because the real win isn’t just losing 5 kg — it’s finding a sustainable balance. And that’s what this mission is really about.
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