LASAGNES

En proposant cette recette je prends des risques. Je m’expose à l’ire des traditionalistes, sur moi s’abattra le courroux des fanas de pasta. Même si, cette idée, je ne l’ai pas inventée, j’assume les conséquences de cette mise en avant.

La lasagne, on le sait, est une pâte en rectangle parfait. Sa représentation, sur les paquets, une superposition de couches millimétrées, elle est, visuellement, la recette la plus cadrée.

Aujourd’hui, je vous propose une recette finie à la va-vite. Bien interprétée, mais au bâclage travaillé. Qui se défile devant ses responsabilités, mais qui a la vertu de nous soulager, de nous retirer cette pression de la perfection.

Après tout, je ne suis pas ici pour me faire des amis. Mon but est de tester, de prendre des risques, pour pouvoir vous rendre des comptes et vous donner faim. 

C’est vrai, certains m’ont connu pour mes dressages soignés, formes géométriques et découpages précis. Mais ici, j’aimerais mettre en place un principe qui nous facilitera la vie. Il faut que ce soit bon, et pour le reste, tant pis. Cela ne m'empêchera pas de vous envoyer quelques sujets sur les dressages, quelques conseils qui permettront d’impressionner.

Mais pour l’heure, l’idée est au gain de temps, sans altération du goût, c’est évident. Cette lasagne peut être montée en 30 minutes, et rien que pour cela, un test de la recette s’imposera.