Nous arrivons tout doucement dans la saison des gratins et des ragoûts. A mon sens, la meilleure façon d’entrer dans cette période est de trouver un entre deux. Des plats réconfortants, oui, mais avec un accent exotique. Des recettes qui permettent d’imaginer des plages en hiver, et de voyager dans sa cuisine. Oui, c’est un placebo, mais son efficacité est prouvée. Il faut savoir se faire du bien lorsqu’on a mal, et imaginer le soleil lorsque l’hiver est long.
Dans ce répertoire, j’ai plusieurs types de recettes qui m’inspirent. Le couscous par exemple, des légumes cuits dans un bouillon, dont on se régale même quand il fait 30 degrés. Mais aujourd’hui, nous allons parler curry. Il en existe plusieurs couleurs, il est cuisiné dans des dizaines pays, des Caraïbes en passant par l’Afrique, mais est originaire d’Asie.
Le curry est un mélange d’épices, qui peut être d’une douceur absolue ou vous brûler le palais. Je le vois trop souvent mélangé à de la crème liquide, enrobant un filet de poulet pas assez coloré. Souvent, on l’achète en poudre, mais avant de se retrouver dans cet état, il forme une pâte. Et c’est ce que nous allons voir aujourd’hui, comment faire sa propre pâte de curry.
J’ai décidé d’opter pour un curry vert, tout simplement car c’est celui que je préfère. N’ayant pas le matériel, ni le temps de réaliser la recette au pilon, comme il doit être préparé, j’ai opté pour une version simplifiée à l’aide d’un robot ménager.