Simon Auscher - Cuisine Playground

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BYRIANI SWAHILI

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Et retour de voyage

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Simon Auscher
nov. 26, 2024
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BYRIANI SWAHILI
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Ce plat, je l’ai ramené d’un coin de paradis. Lors de mes dernières vacances au Kenya, sur l’île envoûtante de Lamu, j’ai eu l’occasion de plonger dans l’âme de la cuisine swahili. Nous étions là pour célébrer un moment spécial, les 70 ans de ma mère, entourés de paysages de rêve : plages de sable fin, maisons blanchies à la chaux, et une ambiance intemporelle où la mer rythme la vie quotidienne. Mais au-delà des cartes postales, c’est dans les saveurs de Lamu que j’ai trouvé une véritable source d’inspiration.

La cuisine swahili, c’est une histoire en soi. Nichée au croisement des mondes, elle porte en elle des influences multiples : arabes, indiennes, africaines, persanes. Imaginez une fusion délicate où les épices indiennes rencontrent la fraîcheur des produits locaux, où le lait de coco se mêle à la chaleur du cumin et du curcuma. Le biryani swahili, en particulier, est une véritable mosaïque de saveurs, une invitation au partage et à la découverte.

Vivre sur une île comme Lamu, même pour quelques jours, vous reconnecte à l’essentiel. Ici, tout semble tourné vers la simplicité et la générosité : les marchés regorgent de mangues juteuses, de poissons fraîchement pêchés, et d’épices dont les odeurs emplissent l’air chaud. La cuisine y est une célébration quotidienne, un lien entre les générations et les cultures. Ce biryani, préparé avec amour par une cuisinière locale, est bien plus qu’une recette : c’était mon rendez-vous. Je l’avais mangé lors de ma première venue 3 ans plus tôt et j’attendais de le retrouver un impatience.

Ramener cette recette, c’est aussi ramener une réflexion : sur ce que nous mettons dans nos assiettes, mais surtout sur ce qu’elles racontent. Derrière chaque plat, il y a des trajectoires de migrations, des métissages, des rencontres. Ce biryani n’est pas seulement savoureux ; il témoigne de siècles d’hybridité culturelle, d’une richesse née du mouvement et des échanges. C’est une leçon sur l’ouverture, mais sans folklore ni clichés : une invitation à comprendre que la nourriture est à la fois un héritage et une évolution.

Préparer ce biryani, c’est prolonger un peu de ce voyage, oui, mais c’est surtout se souvenir que la cuisine n’est jamais figée. Elle est vivante, profondément humaine, et toujours en dialogue avec le monde.

Massala

1 cuillère à soupe de cumin moulu

1 cuillère à soupe de coriandre moulue

1 cuillère à café de paprika fumé

1 cuillère à café de poivre noir fraîchement moulu

1 cuillère à café de curcuma moulu

1 cuillère à café de cardamome moulue

1 cuillère à café de sel de mer fin

½ cuillère à café de cannelle moulue

Mélangez le cumin, la coriandre, le paprika, le poivre noir, le curcuma, la cardamome, le sel et la cannelle dans un petit récipient hermétique, en veillant à bien mélanger.

Couvrez et conservez dans un endroit frais et sec. Vous pourrez l’utilisez pendant plusieurs mois.


Byrhiani

1 tasse de yaourt nature au lait entier

2 cuillères à soupe de d'ail et de gingembre râpé

2 cuillères à soupe de Massala

Jus d'un citron

Sel de mer

1,5 kg de paleron de boeuf

6 échalotes

2 piments forts frais de taille moyenne

1 petite boîte de tomate pelée

Une poignée de coriandre fraîche

1 tasse d'huile neutre (tournesol, colza, arachide…)

2 cuillères à soupe de concentré de tomates

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